« Quand les cloches sonneront, le 25 mars, à 19h30, que chaque disciple de Jésus, dans sa maison, ouvre la Bible (ou son ordinateur) et lise, seul ou en famille, le récit de l’Annonciation, dans l’Evangile selon Saint Luc 1, 26-38.
Et qu’au même moment chaque maison allume une ou plusieurs bougies, à sa fenêtre, pour dire son espérance et conforter celle de ses voisins.
Nous prierons en communion par l’intercession de la B.V. Marie en nous unissant au chapelet récité à Lourdes chaque jour à 15h30. Nous demanderons à Marie de nous protéger et de nous aider à mieux accueillir Jésus dans nos maisons, dans nos coeurs, dans nos vies comme elle l’a fait elle-même pour nous: « Que tout m’advienne selon ta parole » (Luc 1,38): 1ère dizaine.
Nous confierons à Marie qui devient Mère du SAUVEUR et qui deviendra notre Mère, nos frères et soeurs malades, nos frères et soeurs soignants, notre communauté humaine éprouvée. Nous lui dirons que nous voulons les aimer comme nous aimons Jésus, « le fruit de ses entrailles » (Lc 1,42), Lui qui a pris sur lui nos souffrances et nos péchés (2è dizaine).
Nous pourrons aussi confier nos craintes et nos doutes à celle qui fut toute bouleversée et s’interrogea: »comment cela va-t-il se faire? » (Lc 1,34).
La peur d’une vie remise à Dieu, différente de celle dont nous rêvons, rejoint la peur de la mort. Marie la connaît de l’intérieur et nous pouvons lui dire sans cesse: »Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort », comme l’Eglise nous l’a appris (3è dizaine).
Enfin, poussés par l’Esprit, nous pourrons dire à jésus: »Guéris-nous ». Nous ne savons pas quelle sera la réponse sinon que, dans quelques jours, nous fêterons la passion, la mort et la résurrection de Jésus, le premier-né d’une multitude de frères qu’il fait entrer dans la vie de Dieu (4è dizaine).
5è dizaine avec intentions particulières.
Ouvrir sa fenêtre, allumer une bougie est un geste de communion que nous voulons offrir à toute la nation pour qu’elle rende hommage aux défunts, victimes du covid 19, et aussi à ceux qui donnent de l’espoir, soignants, autorités mais aussi familles, amis, voisins.
C’est pourquoi nous vous demandons de relayer ce message très largement autour de vous, par tous les moyens autorisés à votre disposition ».
Les évêques de France.
D.L.